top of page

La Compagnie Du souffle en tête

propose des ateliers créatifs et des spectacles afin de se réapproprier des sujets à la croisée entre cheminement existentiel, vie quotidienne et féminisme.

Danser autour d'un feu de camp, chanter une berceuse pour endormir un enfant, scander des slogans en manif, observer attentivement, écouter de la musique en fermant les yeux, griffonner un dessin dans le coin d'une feuille en attendant que le temps passe, construire, être boulversé.e par la lecture d'un livre, écrire une carte postale, disposer des photos sur un mur, se retrouver pour jouer, bricoler...

 

L'art s'invite dans tous les recoins de nos vies, mais cet art du quotidien passe souvent inaperçu et il est négligé, voir dépressié.

Et si on lui donnait du temps et du soin ?

Et dans cette attention, peut être, émerge et se partage l'étoffe d'une sensibilité commune ?

La Compagnie Du souffle en tête cherche à désacraliser la pratique artistique afin que chacun.e puisse se l'approprier au quotidien. La rencontre des mediums artistiques (les sons, les mots, les couleurs, la matière) est le point de départ pour échanger et débattre. Cette expérience de création commune permet de reprendre la main sur le réel, de se réapproprier ses conditions d'existence et même de les transformer, tissant le fil entre mouvements d'émancipation et pratiques artistiques. Renouer avec une pratique artistique quotidienne permet ainsi de prendre soin de nos vies intimes et politiques, de donner du sens à nos existences, et de se sentir vivant à chaque âge de la vie.

« Que l’activité artistique comme rapport au monde, manière d’être vivant, manière d’ouvrir et de s’ouvrir, pratique très quotidienne et sans prétention, reste une voie féconde pour faire buissonner nos désirs. Parce que face aux murs du réalisme économique, du libéralisme imposé comme « naturel », le bricolage éclairé d’autres modes de vie est une nécessité, et l’imaginaire sa matière première. »
 

L’école des vivants, Alain Damasio

bottom of page